Back ce crack
Dominique Voynet, Noël Mamère ou Eva Joly ne sont pas encore ces pontes de la bonne pensée écologique. En ces temps de fin de giscardisme, il y a La Gueule ouvert (avec Reiser, Cabu, etc. Le premier hebdo radical sur la question), le Larzac (on a ga-gné !!!) et les premières centrales nucléaire qui posent déjà souci.
Le Larzac dans les années 74-75. ironie des homonymies, j'y ai rencontré un certain Léon... Maillet. Regardez bien, je suis présent, mais là ! celui qui appuie sur le déclencheur... © T. Steff
C'est dans ce contexte plutôt chaud que l'on découvre cette œuvre poétique venue du Québec, tellement juste, d'une animation à vous couper le souffle, au graphisme élégant et pastel, où tout est conté dans le mouvement, le rythme et l'animation (très peu de paroles audibles). C'est une vraie et bonne claque. Ce film reste pour moi un des plus grands moments que je ne me lasse pas de revoir (1) encore à l'instant où j'écris ces lignes. Frederick Back est un faiseur de bonheur qui, à juste titre, une décennie plus tard sera oscarisé et primé à Annecy avec L'Homme qui plantait des arbres et (rebelotte) Le Fleuve aux grandes eaux... Encore merci.
(1) Pour voir ce chef-d'œuvre : http://www.youtube.com/watch?v=xsWU-nksQWA
Voilà pourquoi j'aime le cinéma d'animation. Il en sera de même pour Le Petit Soldat de Paul Grimault et Le Lion et la chanson de Bretislav Pojar (premier Grand Prix en 1960). J'y reviendrai car ce sont des incontournables.1981 C'est aussi la dernière année où le Festival se déroule au Casino. De quoi sera fait l'avenir ?… à suivre.
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