jeudi 12 juillet 2012

1989 : Disney

de persona non grata…

Dans les première années du festival il n'était pas question de rendre un quelconque hommage à l'oncle Walt, alors que dans les années 50 ce n'était que rébellion stylistique contre les idées bien ancrées du Studio de Burbank. La Upa avec ouvert la brèche suivie par l'Europe de l'Est don la Yougoslavie avec sa célèbre "école" de Zagreb. De partout de nouveaux graphisme surgissaient. 
Le festival d'Annecy ne pouvait que promouvoir ces  mérite d'être découverts. A mort le style en "O".
Sans trop m'avancer, il me semble que les rares apparitions de courts signés Disney ne furent possibles que dans le cadre de rétrospectives historique. Mickey et son incontournable Steamboat Willie ne pouvait être ignoré faisant plus que partie de l'histoire du 7ème Art bis.
En 1983, coup de théâtre au théâtre, Tim Burton présente son court-métrage Vincent produit par The Walt Disney Production. Une merveille en noir et blanc et en marionnettes. L'anti Walt si l'on veut.

… à  V.I.P.
Il faut attendre 1989 pour que la société hollywoodienne soit invitée pour un hommage, une rétrospective et une exposition. L'événement est d'importance car la délégation américaine est menée par Peter Schneider (Senior Vice-Président pour la production de longs-métrages), Don Hahn (producteur de Rogger Rabbit et du La Belle et la bête en cours de réalisation), pour les plus "importants"… 
Tout cela ne c'est pas pas fait d'un simple coup de fil. On pourrait dire à l'arrache. Visite sur place, contacts, courriers, etc. Jean-Luc Xiberras avait, entre autre, comme qualité d'être pugnace dans ses idées. Le plus important festival au monde du cinéma d'animation ne pouvait ignorer le plus grand Studio... Il fallait le faire venir, ce qui fut fait en cette année de bi-centenaire.

Peter Schneider, Roy Disney and Jeffrey Katzenbergtake. © Disney Enterprises.

Cette première tentative fut suivie de beaucoup d'autres essais transformés. Projections sur grand écran sur le Pâquier (Blanche-neige, Fantasia…), venues de Joe Grant (hommage en 1998 où il fête ses 90 ans*), de Roy Disney (président du Jury en 2000), projections de Destino (Le film de Dali, plutôt ennuyeux), Fantasia 2000, Stand au Mifa, courts-métrages en compétition,etc. etc.


Runnaway Brain, (Mickey perd la tête) 1995, réal. Chris Bailey; 
Destino, 2003 (commencé en 1946), réal Dominique Monfery.





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